lundi 3 décembre 2012

Les réunions et le non-verbal

Passer une heure en réunion, ça vous dit ?

Bonjour,

Je rebondis sur l'article de Yann-Maël Larher au sujet des réunions publié sur le blog de Formatys "Travail et Équilibre" en mars dernier.

Pour moi, la seule réunion "acceptable", c'est la réunion "indispensable" entre des collaborateurs qui ne sont même pas en train "d'organiser une réunion" mais en train de bosser ensemble, sur un sujet qui mérite toute leur attention. 

Dans ce cas, l'objectif-même de la réunion est d'être le plus efficace possible et de trouver la meilleure solution à une situation donnée. 

Toutes les autres réunions nous occupent très largement. Elles donnent du sens à nos postes et à nos responsabilités. Ceux qui sont là, ceux qui ne sont pas là, les retards de chacun, les attitudes respectueuses ou pas... sont autant de signes de ce qui fonctionne, et de ce qui dysfonctionne, dans l'équipe, la division, l'entreprise...

Que de matière pour celui qui veut se donner la peine de "lire entre les lignes". Comprendre les enjeux politiques et diplomatiques...

De mon côté, c'est simple, je n'ai jamais été capable : 
- de perdre mon temps sereinement
- de laisser dire des contre-vérités "politiquement correctes"
- de ne pas percevoir tous les signaux verbaux et non-verbaux qui témoignent des intentions réelles des uns et des autres. 

J'ai mis plusieurs années à comprendre que ce que je percevais comme une évidence : 
- n'était pas perçu par les autres participants à la réunion,
- n'étaient même pas des signaux émis volontairement par la personne concernée, mais plutôt inconsciemment. 

Je dois avouer que, depuis, j'en ai fait mon métier. 

Je ne vais pas jusqu'à prétendre devenir un expert des gestes et pouvoir les expliquer à d'autres, comme le font les spécialistes de psycho-gestuelle pour les hommes politiques par exemple. 

Par contre, je me sers de tout ce que mes clients me "disent" dans leur comportement non-verbal au moment où ils décrivent la situation qui leur pose problème, pour comprendre ce qui se passe vraiment pour eux. 

Comme ce n'est pas toujours agréable de voir certaines de nos contradictions mises en évidence, il faut avoir défini les termes de l'accord de coaching ensemble auparavant. 

Dans le contexte précis du "contrat de coaching", je leur fais quelque fois part de ce que j'ai perçu en les écoutant et qui me semble contradictoire avec leurs propos : c'est ce qu'on appelle "la confrontation". 

Puisque nous travaillons ensemble dans un contexte de confiance mutuelle et de bienveillance, c'est la manière la plus directe d'aborder les questions essentielles. 

En réunion d'entreprise classique, j'avais l'impression que l'art majeur consistait justement à parler de beaucoup de choses, sauf de l'essentiel. 

### Petit clin d'oeil : ça me rappelle une "radio d'entreprise où l'on peut parler de tout*"
 *sauf des ressources humaines. ###


Est-ce que vous "souffrez" en réunion ?

Quand vous avez une réunion le matin, est-ce que vous avez l'impression que votre journée de travail commence... après?

Que faites-vous de tous les signaux non-verbaux émis pendant ces réunions : vous les voyez ? vous en tenez compte ?...

J'attends vos commentaires ci-dessous. 

A bientôt, 

Gabriel Brabant

Le trublion du coaching...





 

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