lundi 17 juin 2013

L'entreprise est morte. Vive l'entrepreneur !


  Bonjour,

Deux ans après le dépôt des statuts de la SAS Brabant Mas Associés, nous avons décidé en assemblée générale extraordinaire de la dissoudre le 5 juin 2013.

Une chose est sûre, s'il est difficile de créer une entreprise, la dissoudre n'est pas simple non plus. La démarche nécessite 3 étapes :

  1. Dissolution
  2. Liquidation
  3. Radiation

Etape 1 : La dissolution

  • Convoquer une assemblée générale extraordinaire pour voter la dissolution et nommer un liquidateur
  • Rédiger le Procès Verbal de dissolution
  • Faire enregistrer le PV de l'AGE auprès des services des impôts (prévoir au moins 4 exemplaires : les impôts en gardent un, on en envoie 2 au greffe...).
  • Publier l'annonce de la dissolution dans un journal d'annonces légales.
  • Envoyer au greffe le document M2 (3exemplaires), le PV enregistré, l'attestation de publication de l'annonce légale et un chèque de 200,14 euros. 
 A cette étape, le coût est de 695,14 euros :
  • 375 euros pour l'enregistrement par les impôts pour une société au capital de 5000 euros
  • 120 euros pour la parution de l'annonce légale
  • 200,14 euros pour le greffe

Etape 2 : La liquidation

  • Faire une déclaration de TVA pour solder les comptes de TVA
  • Provisionner la CFE en prévision des impôts à la fin de l'année. Le personnel des impôts me précisait de demander un calcul au prorata temporis, ce n'est pas automatique. 
A cette étape, c'est "donnant-donnant" :
  • Nous avons des crédits de TVA en cours, dont nous demandons le remboursement à l'aide du formulaire 3519 adossé au CA3 (Chiffre d'affaires trimestriel formulaire 3310 au régime normal) pour un montant de 503 euros
  • La CFE de 2012 était de l'ordre de 275 euros pour la SAS

Étape 3 : La radiation

  • Il faut faire une Assemblée Générale Extraordinaire pour voter la clôture de la liquidation.
  • Publier l'annonce de la clôture de la liquidation dans un journal d'annonces légales.
  • Quand il n'y a pas d'argent à partager au-dessus du montant des apports - ce qui s'appelle un "boni" de liquidation - il n'est pas nécessaire d'enregistrer à nouveau la liquidation auprès des services des impôts.
  • On peut envoyer : le PV d'AGE de liquidation, le formulaire M4, l'attestation de publication de l'annonce légale et un chèque de 15,xx euros au greffe pour déclarer la liquidation et demander la radiation des listes du RCS.
Coût de l'opération :
  • pas 375 euros dans notre cas, parce qu'on n'a pas d'argent à distribuer
  • 15,xx euros pour le greffe


Voilà, nous en sommes à l'étape de la dissolution. Tous les documents sont envoyés au greffe. Nous avons rencontré le banquier pour supprimer tous les services bancaires et passer les coûts à zéro en attendant le chèque de la TVA, qui nous permettra de passer aux étapes suivantes.

Je disais donc en titre : l'entreprise est morte, vive l'entrepreneur !

En effet, je poursuis toutes mes activités en auto-entrepreneur.

Et je ne vais pas me laisser démonter par les annonces qui baissent le plafond à 19 000 euros deux années de suite. Je vais tenter d'atteindre 32 000 euros cette année.

Et pourquoi pas, l'année prochaine aussi.

Alors, il sera toujours temps de trouver les meilleurs statuts pour moi.


Les leçons à tirer de cette expérience de deux ans avec mon Associée

Leçon 1

Il n'est pas nécessaire de déposer des statuts sur un "bon de commande"

  • La première chose, c'est de s'assurer qu'on a un bon de commande signé. Un bon de commande n'empêche cependant pas de se désister pour les suites qui avaient été envisagées au départ.
  • Un bon de commande, même de 10 000 euros, peut être traité avec un solution "auto-entrepreneur" ou "portage salarial" sans avoir à mettre en place toutes les lourdeurs de la création d'entreprise
    • l'expert comptable
    • le compte bancaire
    • le dépôt des statuts
    • la parution de l'annonce légale
    • le blocage de 1000, 5000 ou 10000 euros de capital social
  •  Un bon de commande de 4000 (en février) ou de 8000 euros (en septembre), ne justifient pas de s'associer pour la production. Avec le recul, il aurait été beaucoup plus pertinent de rémunérer les personnes associées à la production du projet dans un format "salarié" qu'en partant sur du 50-50 sur le chiffre d'affaires (cas1) ou la mise en place d'une société en bonne et due forme (cas2)
  •  

Leçon 2

Deux bons professionnels ne font pas une "entreprise"

  • J'ai cru que j'allais pouvoir prendre en charge la partie commerciale de nos activités "freelance".
  • En fait, c'est déjà très difficile de promouvoir sa propre activité d'indépendant.
  • Deux bons professionnels ne font pas un "commercial": nous étions ravis de nous retrouver pour travailler dans un bureau. Aucun de nous n'était très à l'aise pour prendre le téléphone, prospecter sur les salons ou mettre en place une offre commerciale efficace sur internet.
  • J'ai longtemps cru que j'allais me développer avec des offres de coaching auprès des entreprises... en fait c'est avec les individus que j'aime travailler...
 

Leçon 3

La banque, l'expert comptable, les charges et les impôts, c'est toujours trop cher

  • Le banquier parle de "30 euros par mois" mais étonnement,  ça représente 500 euros dans le bilan annuel (presque 45 euros par mois). 
  • L'expert comptable fait un "cadeau" en facturant 1200 euros. Mais c'est HT et ça finit par faire 1500 euros TTC par an.  Avant l'établissement du moindre bulletin de salaire (+18 euros HT par bulletin) et on lui envoie tous les éléments déjà rentrés dans des tableaux excel tous les mois.
  • Les charges en SAS, ce sont celles du "salaire" donc c'est quand même 100% des sommes que l'on se verse. Pour un mini salaire versé, ça coûte le double à l'entreprise.
  • Même quand on a peu d'activité, pas de locaux, et qu'on a domicilié l'entreprise à Issy les Moulineaux (impôts locaux parmi les moins chers de France), la CFE est de 275 euros. 
  • Tous les montants facturés sont soumis à 19,6% de TVA. Pour une association ou un particulier, ça fait quand même un prix plus élevé de 20 %... ou si le prix a été indiqué TTC, près de 17% de moins de rentrée pour l'entreprise. 


jeudi 28 février 2013

Classes Prépas, motivation et orientation

Bonjour,

Le sujet d'aujourd'hui, c'était la motivation.

En rapidement, nous en sommes venus à parler d'orientation.

En effet, quoi de plus difficile de continuer à travailler quand les résultats baissent malgré les efforts... et que l'on n'a pas d'objectif en vue ?

Des solutions pour garder le cap !

Aujourd'hui, j'apprécie la lecture de "The Antidote" d'Oliver Burkeman :



Dans ce livre Oliver Burkeman remet en cause la notion d'objectif comme garantie de réussite.

Il me semble essentiel d'avoir une idée de la direction que l'on veut prendre si l'on veut passer les périodes difficiles en prépas, comme le mois de janvier.

Et vous, travaillez-vous avec des objectifs précis et plannifiés ?
Ou plutôt dans une logique de satisfaction quotidienne et de micro-objectifs ?

Bonne soirée !

Gabriel


mercredi 13 février 2013

Pourquoi "Gab Coaching !" ?



Bonjour, 

A un moment dans la vie, un Coach est également un professionnel engagé. 

En tout cas, c'est ma vision des choses. 

En entreprise, c'est toujours le dysfonctionnement qui me saute aux yeux. En tant que salarié, ça me pourrissait la vie. Aujourd'hui, c'est mon outil de travail. 

Heureusement, mes clients font appel à moi pour les aider à comprendre ce qui ne va pas. Ainsi, quand je les aide à identifier ce qui ne va pas et à mettre en place des solutions, ils en sont reconnaissants. C'est le cas en particulier des élèves de classes préparatoires. 

En entreprise, c'est moins évident. On peut payer un Coach et avoir très envie qu'il nous aide à "ne pas changer". On peut payer un organisme de prévention des risques psychosociaux pour avoir bonne conscience sans pour autant traiter le fond des problèmes. 

Les Cabinets de Conseil peuvent également accompagner les réorganisations d'entreprise sans intervenir sur le fond des problèmes identifiés. C'est un peu le coeur de ce précédent article que j'avais repris sur mon blog dédié aux Consultants et aux SSII.  

De mon coté, j'ai besoin de travailler sur l'essentiel. L'essentiel, souvent, n'est pas très vendeur. Les mots-clés ne sont pas toujours "positifs", "optimistes", "marketés".

Il me semble que nous sommes nombreux à en avoir assez d'offres commerciales toutes identiques les unes et les autres. 

Tous les coachs professionnels sont désormais : "Coachs de dirigeants, Coachs d'équipes : Team Building, Team Bridging... Superviseurs de Coachs" quand ils ne sont pas les fondateurs de la "neuro-sémantique", des "neuro-sciences", et autres terminologies tout à fait pompeuses. 

C'est ensuite repris sur les sites internets auto-proclamés "certifiés" par le célèbre Docteur et PHD "Martin Dupont", justement associé du Cabinet en question...

C'est pour cette raison qu'après avoir estimé que "Gab Coaching !", c'était pas sérieux, j'ai repris ce titre il y a quelques mois, pour un blog engagé, personnel et qui ne se prend pas au sérieux... comme son nom l'indique. 

Un peu d'auto-dérision, ce n'est peut-être pas très vendeur, peut-être pas très sérieux. Une contre-performance en termes marketing ? 

Pas si sûr... à l'heure de Facebook, "Michel et Augustin", et ces derniers mois, du "slip français".

Avoir un "ton" c'est bien. L'accepter. Le vivre. Le communiquer. C'est mieux. 

Si vous aussi, vous avez un avis sur la "marketisation" du monde, j'attends votre avis en commentaire. 


Gabriel, 

auteur du blog Gab Coaching !
Et si on laissait la langue de bois aux politiques ?

lundi 3 décembre 2012

Les réunions et le non-verbal

Passer une heure en réunion, ça vous dit ?

Bonjour,

Je rebondis sur l'article de Yann-Maël Larher au sujet des réunions publié sur le blog de Formatys "Travail et Équilibre" en mars dernier.

Pour moi, la seule réunion "acceptable", c'est la réunion "indispensable" entre des collaborateurs qui ne sont même pas en train "d'organiser une réunion" mais en train de bosser ensemble, sur un sujet qui mérite toute leur attention. 

Dans ce cas, l'objectif-même de la réunion est d'être le plus efficace possible et de trouver la meilleure solution à une situation donnée. 

Toutes les autres réunions nous occupent très largement. Elles donnent du sens à nos postes et à nos responsabilités. Ceux qui sont là, ceux qui ne sont pas là, les retards de chacun, les attitudes respectueuses ou pas... sont autant de signes de ce qui fonctionne, et de ce qui dysfonctionne, dans l'équipe, la division, l'entreprise...

Que de matière pour celui qui veut se donner la peine de "lire entre les lignes". Comprendre les enjeux politiques et diplomatiques...

De mon côté, c'est simple, je n'ai jamais été capable : 
- de perdre mon temps sereinement
- de laisser dire des contre-vérités "politiquement correctes"
- de ne pas percevoir tous les signaux verbaux et non-verbaux qui témoignent des intentions réelles des uns et des autres. 

J'ai mis plusieurs années à comprendre que ce que je percevais comme une évidence : 
- n'était pas perçu par les autres participants à la réunion,
- n'étaient même pas des signaux émis volontairement par la personne concernée, mais plutôt inconsciemment. 

Je dois avouer que, depuis, j'en ai fait mon métier. 

Je ne vais pas jusqu'à prétendre devenir un expert des gestes et pouvoir les expliquer à d'autres, comme le font les spécialistes de psycho-gestuelle pour les hommes politiques par exemple. 

Par contre, je me sers de tout ce que mes clients me "disent" dans leur comportement non-verbal au moment où ils décrivent la situation qui leur pose problème, pour comprendre ce qui se passe vraiment pour eux. 

Comme ce n'est pas toujours agréable de voir certaines de nos contradictions mises en évidence, il faut avoir défini les termes de l'accord de coaching ensemble auparavant. 

Dans le contexte précis du "contrat de coaching", je leur fais quelque fois part de ce que j'ai perçu en les écoutant et qui me semble contradictoire avec leurs propos : c'est ce qu'on appelle "la confrontation". 

Puisque nous travaillons ensemble dans un contexte de confiance mutuelle et de bienveillance, c'est la manière la plus directe d'aborder les questions essentielles. 

En réunion d'entreprise classique, j'avais l'impression que l'art majeur consistait justement à parler de beaucoup de choses, sauf de l'essentiel. 

### Petit clin d'oeil : ça me rappelle une "radio d'entreprise où l'on peut parler de tout*"
 *sauf des ressources humaines. ###


Est-ce que vous "souffrez" en réunion ?

Quand vous avez une réunion le matin, est-ce que vous avez l'impression que votre journée de travail commence... après?

Que faites-vous de tous les signaux non-verbaux émis pendant ces réunions : vous les voyez ? vous en tenez compte ?...

J'attends vos commentaires ci-dessous. 

A bientôt, 

Gabriel Brabant

Le trublion du coaching...





 

dimanche 2 décembre 2012

Entreprendre avec les CCI : Coaching Classes Prépas (2)


Le 30 novembre dernier, Gab Coaching ! a participé à l'opération "500 000 et moi !" - concours de création d'entreprise - pour le projet Coaching Classes Prépas.

La vidéo ci-dessus est la présentation du projet "Coaching Classes Prépas" en 1 min 50.

Pour tenter de passer la première sélection régionale, il fallait le plus de votes possibles sur le site du concours.

Comme certaines vidéos étaient en ligne depuis 2 mois avec 8 000 votes, j'ai regardé combien de projets en Ile de France avaient plus de 100 votes... seulement une quinzaine !

Entre la mise en ligne de la vidéo vers 15h30 et la clôture du concours à minuit, j'ai mobilisé tout mon réseau et j'ai obtenu 143 votes. Ce qui me place en 14e position en Ile de France.

J'espère que ça suffira pour voir mon projet étudié par un jury de professionnels et de journalistes au niveau régional puis national.

La remise des prix est prévue pour le 11 décembre.

Merci à tous pour vos votes et vos partages sur Facebook.

Je vous tiendrai au courant dès que j'ai des nouvelles. Je suis à votre disposition si vous aussi, vous avez envie de vous lancer dans l'aventure entrepreneuriale !

Gabriel Brabant

06 33 85 53 27

vendredi 30 novembre 2012

Entreprendre avec les CCI : Coaching Classes Prépas




Gab Coaching ! participe a l'opération "500 000 et moi !" Concours de création d'entreprise.

Pour passer la première sélection j'ai besoin de vos votes sur YouTube ("like" ou "J'aime") ou directement sur le site internet du concours :

### Mise à jour 2 déc 2012 ### Les votes pour le concours sont clos. Vous pouvez néanmoins découvrir les 763 pitchs vidéos sur le site... ###

http://www.500000etmoi.fr/projet/coaching-classes-prepas-2 

Déjà 22 votes alors que la vidéo est en ligne depuis quelques minutes.

Sur 50 projets en Ile de France seulement 15 sont au-dessus de 100 votes à cette heure-ci.
Je compte sur vous pour passer l'info et voter pour moi !

### Mise à jour 2 déc 2012 ###  Résultat obtenu grâce à vos votes et vos partages : 143 votes !!! Merci à tous.

Gabriel Brabant

Gab Coaching !

Fondateur de Coaching Classes Prépas !

mardi 27 novembre 2012

Coaching, Conseil et relation client


Bonjour, 

En réponse à mon précédent post "Coaching et philosophie", voici les premiers éléments de réflexion. 

Le coaching individuel en entreprise

Dans la relation client, cessons d'être naïf. 

En effet, les Coachs s'interrogent parfois sur la cohérence entre la demande du donneur d'ordre - le n+1 ou le RH - vis-à-vis du Manager qui va être le "client" du Coaching. 

En fait, personne n'est dupe de l'écart entre la déontologie du Coach "au service de son client avant tout" et la nécessité de répondre ensemble, également, à la demande du RH ou du n+1.

Le premier rendez-vous a justement lieu avec le client et le donneur d'ordre pour donner un cadre au travail qui va avoir lieu sur 8 à 10 séances, sur une période de 4 à 5 mois. 

Dans certains cas, ces rendez-vous "tripartites" sont désormais "quadripartites", ce qui permet à chacun de s'exprimer sur ses attentes par rapport au travail envisagé. 

Le rôle du Coach consiste à mettre en lumière, à cette occasion, les objectifs qui peuvent apparaître comme divergents, si c'est le cas. 


L'animation d'ateliers "La posture de Manager dans le changement"

En ce qui concerne l'animation d'ateliers dans le cadre de grandes ré-organisations d'entreprises, ce sont les participants à l'ateliers - Managers et Responsables de pôles au sein de l'entreprise - qui m'ont appris à cesser d'être naïf. 

En effet, j'étais inquiet de l'écart entre le discours tenu par la direction de l'entreprise sur l'impact de cette ré-organisation et les effets réels de la nouvelle politique à mettre en place. 

En fait, les salariés - Managers et Cadres de l'entreprise - avait une vision bien plus claire des impacts et des répercussions sur leur activité au quotidien et sur l'avenir des équipes, que ce que les équipes de direction et les équipes RH ne l'auraient voulu. 

En effet, quels que soient les effets d'annonce "rassurants", les collaborateurs ne sont pas dupes. 

Jouer le jeu et rester lucide

Les Cabinets de conseil en accompagnement du changement peuvent proposer des ateliers animés par des Coachs. La direction de l'entreprise peut valider le budget de ces ateliers et ainsi montrer sa bonne volonté. 

Les Collaborateurs savent faire la part des choses. Ils apprécient ce qui leur est proposé. Ils "jouent le jeu de l'atelier". Comme les Coachs "jouent le jeu" de ce qui leur est demandé. 

A l'issue de l'atelier, néanmoins, les participants ne manquent pas de signaler que l'atelier intervient "trop tard" ou que c'est "trop court", qu'il faudra un accompagnement sur le terrain, un suivi de la part des équipes RH "injoignables pour l"instant"... 

Les équipes savent que le nouveau Directeur général vient de participer à la grande restructuration de la mutuelle qu'il vient de quitter pour prendre son poste. 

Discours, annonces, lettres d'intention et bonne volonté des équipes dirigeants assurant le contraire ne viennent pas entamer la lucidité des collaborateurs. 

Ils savent déjà que l'entreprise est en mouvement. Que certains vont rester, d'autres vont partir. Les choses changent déjà. 

Les Coachs peuvent être rassurés

De mon côté, je trouve ça rassurant. Lors de la préparation de l'atelier, j'avais peur d'être un outil de manipulation parmi d'autres pour "faire passer la pilule". 

C'est bien le cas. Et ça ne change rien. 

Nous pouvons servir d"alibi" aux dirigeants pour montrer qu'ils ont fait preuve de bonne volonté, qu'ils ont tout fait pour que tout se passe bien. 

Les Dirigeants ne sont pas dupes. 
Les Cabinets de conseil ne sont pas dupes. 
Les Collaborateurs ne sont pas dupes. 

Par contre, ce qui se passe pendant l'atelier, c'est un moment d'échange. D'une qualité qui peut dépendre de l'animateur et de l'envie des participants. Un moment pour prendre du recul et faire le point. 

Nous en avons infiniment besoin dans nos entreprises, dans notre quotidien de salariés toujours dans l'urgence. 


Et vous, qu'en pensez-vous ? 

Etes-vous plutôt à l'aise avec la multiplication des "Acteurs du changement", des cabinets de "Mieux-vivre au travail" ?

Croyez-vous à l'approche des Consultants RH et des Coachs en entreprise ? 

Ou au contraire, trouvez-vous que tout cela participe au "grand n'importe quoi" qui fait qu'on ne peut plus travailler sereinement ensemble - et régler en équipe les difficultés qui se présentent - pour assurer le meilleur service au client ?